La saisine du Conseil constitutionnel est possible dans un délai de dix jours suivant la proclamation des résultats du scrutin. Toutes personnes inscrites sur les listes électorales de la circonscription où l'élection s'est tenue peut effectuer ce recours et bien évidemment les candidats eux-mêmes le peuvent aussi.
Toute requête formulée doit comporter le nom, les prénoms et la qualité du requérant, le nom du candidat élu dont l'élection est contestée, les motivations de la demande d'annulation, au besoin, en joignant les pièces justifiant de ses demandes.
Le Conseil constitutionnel peut enquêter sur les circonstances du vote : examens des bulletins de vote audition des président de bureau...
Le Conseil constitutionnel peut enquêter sur les circonstances du vote : examens des bulletins de vote audition des président de bureau...
Mais un des arguments clés de l'appréciation du Conseil en cas de doute, c'est le nombre de voix d'écart. On apprend avec dérision aux étudiants en Droit Constitutionnel, que tant qu'à frauder, il faut le faire massivement car un important écart de voix sera moins susceptible d'être annulé qu'un écart très faible. Le poids de l'éventuelle irrégularité sur le sort du scrutin est pris en compte.
Au delà de la plaisanterie, une vérité se dégage de ce constat : oui, un scrutin très serré est plus exposé à une annulation qu'un scrutin avec un fort écart de suffrage. Ces 118 voix d'écart risquent donc de peser très lourd dans la balance si le Front National trouve des arguments de contestation sérieux à faire valoir.
Le risque d'annulation de ce scrutin est à mon sens très sérieux.
Je demande une consultation à Maître Landat...
Je sollicite d'abord une pré-consultation gratuite...
Commentaires
60 voix !!!
surtout que les 118 voix d'écart deviennent en réalité, et en cas d'erreur, 60.
En effet, il suffit que 60 voix aient éte comptées abusivement en faveur de Kemel pour que MLP soit la véritable élue avec seulement 2 voix d'écart.